A
quelques jours de marche du col de Beiden, à l'auberge de la tortue
d'or, nous assistons à une pièce de théâtre Bunraku ; la
pièce parle de rêve et de Maho. Le marionnettiste disparaît après
le spectacle.
L'auberge
du songe perdu, Mayotta Yume no Shokuya, est notée sur l'origami que
le marionnettiste laisse derrière lui. Pendant la nuit, Kuni
Yusuke rêve de la boite qui est citée dans la pièce. La
geisha a disparu avec le marionnettiste. La clarté du rêve semble
non naturelle.
Une
fille de l'auberge nous dit que des baku sont présents à l'auberge
du songe perdu et que le principal intérêt de la zone est là.
De riches personnes viennent pour se faire dévorer les rêves.
Toritaka
se tient prête, le Kuni souhaite s'y rendre aussi, tout le monde
suit. C'est
sans mal que l'on progresse pour commencer, après peu de temps en
marge du sentier on trouve le reste d'un corps dévoré depuis
longtemps. Trace de dents sur les os, certainement des animaux. Le
cheminement est pénible dans la neige. Nous sommes très fatigués,
avec l'altitude et le déniveler.
Sur
le bord de la piste une trace de sentier d'animaux d’où provient
une voix humaine. Je m'avance sur la sente, une voix humaine sort de
la neige. Je tente de déterrer l’être ; une vielle femme
sous un corps à moitié dévoré et morte de froid.
Toritaka
part sécuriser la zone pendant que les autres s'occupent de la
vielle heimin. Elle nous demande de l'amener à l'auberge pour faire
disparaître ces rêves ; elle a peur que son village se fasse
anéantir par une inondation. Elle se prénomme Suzuke. Elle a rêver
d'une inondation qui emporte tout sur son passage, un rêve
prémonitoire auréolé d'or. Nous donnons une sépulture à son
petit fils et le rônin porte Suzuke pour continuer l'ascension.
Au
crépuscule nous apercevons le baku au dessus du sentier. Il pousse
un cri lugubre pour nous accueillir puis disparaît derrière la
neige. Apparaît derrière lui l’auberge que nous cherchons. Tout
le monde voit la créature excepté le Phénix. Nous serions
suivis ... je prend garde.
Nous
arrivons devant l'auberge, un bâtiment magnifique, des lanternes
sont allumées et l'ambiance est paisible. Dans l'auberge du
songe perdu se trouvent une vingtaine de personnes. L’aubergiste
sans nous parler nous accueille. Il se nomme Beiken, des kanjis sur
son kimono semblent l’indiquer en tout cas, et nous invite à nous
installer. Il reste dans son mutisme.
Le
Kuni se pose avec le Kakita et le Shiba non loin du foyer qui
réchauffe la pièce. Nous cherchons Kusaemon le marionnettiste.
L'auberge muet semble ne pas l'avoir vu. L'harmonie de la pièce
devient plus visible, les relations deviennent plus fluides, un
échantillon presque parfait de ce que devrait être l'Empire
d’Émeraude. Les gens présents ont l'air heureux.
Le
rônin et le Phenix vont rencontrer Suemon le forgeron avec ses
apprentis. Ils viennent de Sunda Mizu Mura, le village de l’eau
pure, sur les terres du Clan du Crabe. Il vient pour un rêve :
une de ses lames devrait le tuer. Il est le forgeron d'une lame de
petit fils de Daimyo. Il vient pour que le baku se nourrisse de son
rêve. Le baku n'apparaît que certaines nuits. Dame Yusuri-hime,
Geisha, lui a expliqué ce rituel. Il a appris l'existence de cet
endroit grâce à un marchand.
Les
samouraïs du Clan du Dragon et la Grue, présents en même temps que
nous à l’auberge de la tortue d’or, arrivent, suite a quoi
l'aubergiste sert a manger.
Le
Toritaka discute avec un rônin nomme Romito. Il rêve se faire
dévorer par des loups depuis des semaines et ne peut dormir. Cela
semble être un fantôme qui n'est pas conscience de son état. Il a
toujours une réponse aux questions qui pourrait le faire réfléchir
sur son état. Je finis par faire le lien avec le cadavre écharpé
sur le chemin.
L'aubergiste
viendra voir tous les gens qui ont rêvé pour leurs assigner des
chambres particulières. Les autres seront dans le dortoir.
Toritaka
va méditer en compagnie de Romito, dans le jardin Zen à
l’extérieur. Lors de ma méditation je note que le bassin semble
emprisonner dedans. Une scène se détache : un peintre nomme
Akai, avait beaucoup de talent mais peu imagination. Lors de la
préparation d'un concours, il arriva à imaginer quelque chose en
copiant le rêve d'un autre peintre qui parlait pendant son sommeil.
Après le concours il fut confronté à ce même peintre,
shugenja puissant ; ce dernier le maudit et le transforma en
Baku. Le shugenja fit vœu de ne plus prononcer un mot éveillé.
L’aubergiste est peut-être le shugenja, et lié au Baku.
Le
groupe confronte le Shugenja :
-Le
baku peut il enlever le rêve des morts ? Non, seul ceux des vivants
-Liens
avec le marionnettiste ? Tu m'emmerdes avec le marionnettiste
-Baku
reprend forme humaine ? Jamais
-Détection
d'une malédiction ? Il pouvait mais à renoncer à ses pouvoirs
Isawa
et Pasu forcent le passage du Shugenja/aubergiste pour averti Kuni
Yusuke avant que le Baku ne rentre dans sa chambre. Isawa arrive à
le convaincre. Pasu propose au Baku de mourir mais il se dirige vers
le bassin et plonge sa trompe dedans. Les cauchemars et rêves de
ceux qui sont passer ici se déversent. Pasu suit le Baku
jusqu’à l’aube. Aux premières lueurs du jour il s’évapore.
Nous
discutons quoi faire. Isawa interroge le kami du bassin: il n'y a que
des parcelles, il n'y a qu'un rêve complet. Toritaka souhait emmener
Romito voir son cadavre. L'aubergiste nous demande de quitter
l'auberge.
Lors
de la descente Toritaka s’aperçoit que nous sommes suivis. Pasu,
Romito et Toritaka reste derrière pour prendre à revers l'intrus.
C’est un samurai en armure légère, au visage dissimulé. Pasu le
défie mais le samouraï le maltraite violemment puis prend la fuite
en le laissant pour mort. Isawa tente de le soigner.
Le
Shiba et le Toritaka arrivent à intercepter le samouraï qui
en fait n'est juste qu'un cœur battant dans une armure. Le Kuni et
le Kakita arrivent à faire les premiers soins et stabilisent Pasu
tandis que la magie du shugenja le ramène peu à peu à la vie.
L’Isawa
récupère ensuite l'armure pour l’étudier malgré les mises en
garde de Pasu. Romito retrouvera son corps et son katana. nous lui
offrirons une sépulture descente ce qui libérera le fantôme.
Nous
finissons à l'auberge de la tortue d'or.